Rien à voir avec les jouets, tout à voir avec une des premières réunions que l’ARPAC avait eu avec des partenaires œuvrant dans le même sens. Je me souviens de 3 phrases prononcées.

« Vous êtes arrivés comme un bulldozer ! »

Un confrère bénévole. C’est vrai, en 2016 personne n’avait imaginé qu’en France il se crée une association qui revendique ouvertement le droit de porter une arme à feu pour les civils et réussisse à percer. Du moins, « pas avant 10 ans ». Voilà qui était réparé.

« L’État n’est pas contre la liberté des individus, il s’en fiche ; ce que ne veut pas l’État, c’est que les individus soient autonomes. »

Un grand avocat. La nuance est essentielle à comprendre quand on parle du léviathan, qui vit de la dépendance de son cheptel. Elle explique beaucoup, jette sa lumière crue sur ce qui paraissait absurde à notre petit niveau, et le révèle monstrueux quand on lève les yeux. 

« L’argent est le nerf de la guerre. »

Un avocat engagé. C’est vrai.

Après 4 ans de bénévolat, des jours entiers de travail pour ce droit, des heures quotidiennes à ouvrir des voies loin de ma famille, et repousser des trolls, à avaler des couleuvres et écouter des sornettes, a construire une base solide, à créer des liens, prendre le temps et prendre la plume et la tête quand il le fallait, un constat s’est imposé. Soit on me rémunérait pour ce qui était devenu un travail -ce que je souhaitais car pour réussir il faut en passer par la professionnalisation- soit il faut laisser la place au renouvellement pour ne pas faire comme d’autres, qui en imaginant être un pilier ne font que noyer la bouée, et tracer sa route.

Libre, et autonome grâce à vous. Merci !

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